Empathie

05/04/2012 09:43

Dans mon cœur vibre la douleur que je lis dans vos yeux. Des larmes amères brulent mon regard hagard de tant de souffrance, et en silence j’aspire à soulager cette douce horreur qui vous traverse, avec le cruel espoir qu’un jour l’aube apparaîtra, timide et forte, froide et belle, triomphante dans sa splendeur.

La triste violence qui vous broie l’âme massacre en vos visages toute forme de courage, et en cet instant je comprends que la pâle lueur qui maintenait votre cœur vient de s’éteindre, ainsi vous nous abandonnez, lâches ! L’égoïsme vous domine et vous décidez de lâcher prise, vous renoncez à la bataille, laissant faibles, meurtris vos amis. La pitié ne vous atteint plus, vous êtes déjà seul, hors de la vie, hors de ce monde, ... mais à jamais dans nos cœur.